De février à avril 2018, la FNAIM Pays de la Loire a effectué une enquête auprès de 2 045 conseils syndicaux et copropriétaires. Résultats qui viennent d’être révélés lors des « 6èmes Rencontres de la Copropriété et de la Gestion Immobilière ». D’après ce sondage, 84 % estiment les prestations de leur syndic satisfaisantes ou très satisfaisantes. Un résultat qui diffère de l’image véhiculée par les médias. Les Trois Roches, syndic de copropriété solidaire à Angers et ses environs, vous présente les résultats.
Une mauvaise perception de la loi ALUR
Près de 75 % des sondés n’ont pas constaté d’amélioration dans leur copropriété depuis la promulgation de la loi ALUR.
« Ces chiffres illustrent la mauvaise perception de la loi ALUR par les copropriétaires. Ils démontrent que tout ne repose pas uniquement sur une nouvelle loi. Accompagner le Gouvernement dans sa prochaine réforme de la copropriété devrait in fine nous permettre de proposer à nos copropriétaires de nouveaux services qui impacteraient plus fortement cette perception. » précise Loïc Cantin.
Malgré cela, environ 58 % jugent que les nouvelles obligations (immatriculation des copropriétés, diagnostic global, compte séparé…) imposées par le législateur ont permis une amélioration du service.
Un décalage entre l’image véhiculée par les médias et la réalité
Environ 84 % des sondés jugent les prestations de leur syndic satisfaisantes ou très satisfaisantes. Et un peu plus de 51 % pensent que les médias véhiculent une image souvent négative de la profession.
« On constate un décalage entre la satisfaction réelle de nos clients et l’image parfois véhiculée par les médias nous concernant. Ce qui nous rassure c’est que nos clients reconnaissent notre rôle central de syndic. Cette forte satisfaction est aussi très encourageante pour nos collaborateurs qui sont impliqués et absolument passionnés par leurs métiers. » décrypte Loïc CANTIN.

Crédit photo : www.fnaim.fr
Les copropriétaires choisissent leur syndic librement
Près de 44 % des interrogés ont le même syndic depuis 10 ans et près d’un tiers des membres du conseil syndical sont en place depuis plus de 6 ans.
« Ces chiffres démontrent à la fois la fidélité des conseils syndicaux et des copropriétaires, mais également que la mise en concurrence obligatoire du syndic ne répond pas à un réel besoin de nos clients qui préfèrent choisir librement de faire jouer la concurrence…ou non ! » commente Loïc CANTIN.